[BG]Anadril et Agrüm

Agrüm :

Tout commença un jour où, comme tout les jours depuis qu’il était né, il faisait un chaleur accablante. Agrüm et son frère Balastar s’était allongé le long d’un petit ruisseau, seul endroit ou la fraîcheur voulait bien encore être présente. Puis soudain, un cri.

D’où pouvait-il bien venir ? Il leur semblait avait reconnu la voix de leur mère, mais pourquoi criait-elle ? Paniqué à l’idée qu’il soit arrivé un malheur à leurs parents, les deux jeunes rocs coururent à toute vitesse vers la maison familial. A leur grand surprise la maison était complètement vide. Pourtant ils se souvenaient tout les deux avoir vu leur mère préparé le dîner, d’ailleurs le plat était toujours entrain de cuir sur le réchaud.

- « Étrange situation, tu ne trouves pas ? », dit Agrüm.
- « Connaissant père, c’est sûrement encore une de ces blagues idiotes. J’en ai marre d’aller les chercher. Allons-nous rassoire au bord de l’eau »
- « Tu as certainement raison. Il fait trop chaud ici, retournons-y »

A peine s’était-il rassit, qu’une espèce de grand tissu c’était enroulé autour deux. Puis, plus rien un trou noir.

Quand Agrüm se réveilla, devant lui gisait le corps de son petit frère. Apeuré à l’idée d’avoir perdu son grand frère il se mit à pleurer. Mais à peine les premiers sanglots étaient-ils sortis, qu’il entendit une voix lui dire : « Un roc ne pleure pas. Tu devrais savoir, papa nous le répète assez souvent ! ». Agrüm faillit sauter de joie en entendant son frère parler, mais il fut vite ramener à la réalité. Il était attaché à une espèce d’arbre avec de grosse épine sortant de part en part, et son frère, malgré qu’il arrivait à parler, était on ne peut plus mal.
En regardant autour de lui, Agrüm pu constater qu’il se trouvait dans une tente. Celle-ci était d’une couleur rouge pourpre. De l’entrée, on entendait comme un bruit de bête enragé, ainsi que des espèces de cris venant certainement d’un animal plus petit.
D’un coup les cris cessèrent, et on entendit des pas se rapprocher de la tente…

Quel était cet être maigre et tout rose debout devant Agrüm, jamais il n’avait vu d’animal aussi laid. La bête semblait pourtant intelligente, elle parlait une langue qu’Agrüm semblait reconnaître.
- « Mais oui, il parle la même langue que moi, se dit-il. Comment est-ce possible ? »
- « Alors bête de l’enfer, vous avez envie de me bouffer. Je le vois dans vos yeux haineux »
Mais comment pouvait-il voir ça, Agrüm n’avait jamais vu d’animal pareil auparavant.
- « Levez-vous le CERCLE vous attend. »
Le CERCLE c’est quoi donc cette chose-là ? Je n’en ai jamais entendu parler ? Pensa Agrüm.
- Vous ne m’aurez pas sale humain, cessez de nous pourchassez. Nous ne vous avons rien fait !
Les mots de Balastar surprirent Agrüm. Il ne savait pas que son frère connaissait ce type d’animal. Pourquoi ne lui en a-t-il jamais parlé ?
Pris de force, les deux frère furent amener dehors. Il ne fallut pas plus de 2 secondes à Agrüm pour devinez le sort qui les attendait. Devant lui, sur des piques en fer étaient planté les tête de son père et sa mère. Et tout autour ses même piques se retrouvaient dans les mains d’autres…humains. Pris de folie par cette vision les deux frères entrèrent dans une rage qui surpris les tueurs. Dans une lutte acharné ils se lancèrent.

Il y a peu de chose dont Agrüm se souvient. Ce qu’il sait c’est que dans cette lutte il perdit son frère, celui empêcha les humains de le tuer. Et avant de mourir, il lui cria de courir aussi vite qu’il le peut. C’est ce que fit Agrüm, et, dans sa course, il tua un des kidnappeurs.
Les humains, affaiblit par la dure lutte qu’il venait de mener, ne prirent pas la peine de poursuivre le jeune roc, croyant que le désert se chargerait de le tuer.

Mais c’est sans compter sur les ressources en possession de cette race que sont les rocs. Utilisant ses talents naturels pour se régénérer, Agrüm survécut plusieurs jours dans le désert. Quand au bout d’une semaine, il vit devant lui, une chose qu’il n’avait jamais vu auparavant…Une ville.

C’était la ville de Vangrim, il apprit par après qu’elle était dirigé par un certain Aberthius. Mais ce qu’il le surpris le plus c’est qu’a son arrivé se sont les même animaux, que ceux qui avaient tué sa famille, qui lui permirent de rester en vie. Il découvrit, que ses êtres étaient intelligents, et chose plus surprenante encore qu’ils étaient cousins. Apparemment, il serait l’une des évolutions de cette race.

Il apprit aussi à découvrir les Éveillés, ces êtres chétifs doué d’une intelligence immense. Malheureusement même si il aimait tendrement les humains qui l’avaient sauvés, une blessure au fond de lui ne se referma jamais.

Il décida donc ce partir, et comme si le destin s’acharnait sur lui partout où il allait se fut la haine, et les combats qui l’accueillait. Dans ses péripéties, il fit la connaissance de beaucoup de Rocs qui comme lui avait subi les foudres de gens haineux envers leur race. Fatigué de tout ce mal dont son peuple faisait les frais, Agrüm prit sur lui de fonder un endroit qui serait salutaire à tous ces Rocs, un endroit ou entre eux, il pourrait vivre en harmonie.

Cet endroit, il l’avait découvert. Il ne manquait plus maintenant que ses frères viennent le rejoindre, pour qu’ensemble ils puissent se protéger du mal extérieur et qu’ensemble ils vivent en paix.

Anadril :

A bien des égards, cet humain fait peur. Cela tient plus au fait qu'il aime les ombres, plutôt qu'a une quelconque puissance.

Depuis son plus jeune âge, Anadril a toujours aimé la nuit. En vieillissant, cet amour s'est fait de plus en plus fort. Animé par on ne sait quelle force, on pouvait le voir régulièrement se recueillir dans le désert une fois la nuit tombé.

Ce penchant pour l'obscurité, lui avait amené régulièrement des ennuis, peu étaient les personnes aimant le côtoyer. Certaines, le traitaient de monstre, de voleur et de mangeur d'enfant. Anadril ne fit rien pour démentir ces rumeurs.

Pourtant, une fois que l'on engageait la conversation avec lui, c'est une tout autre personne que l'on découvrait. Enjoué, généreux et parfois blagueurs, c'était un compagnon de route agréable, à qui la boisson et la bonne nourriture plaisaient beaucoup. Mais, attention à ne pas déclencher sa colère, elle pourrait se révéler fatale.

Ne voulant plus souffrir de telles accusations, Anadril s'est décidé à partir de Vangrim. Il irait à la rencontre de personnes dans le désert, l'acceptant pour ce qu'il est, et non pas pour ce qu'il parait.

Les deux amis s'étaient rejoint. Il était loin le temps des brimades et autres. L'un était devenu fondateur d'un clan, l'autre aidait la milice du second eveil, et son leader Gorok, a sauvé le malheureu archéologue perdu dans les ruines d'un ancien laboratoire.

Pourtant, malgré que tout ne pouvait que se passer selon le plan établit, tous deux, dans le fond de leur âme, avaient ressentit cet appel. Un appel que l'on ressent une, et une seule fois. Celui qui vous pousse à tout abandonner pour vous livrer à un destin que vous n'aviez point imaginer. Les limites d'Orkembor n'était pas infranchissable, et ils ressentaient comme une nécéssité de les dépasser, il devait aller plus loin.

Agrüm avait prit ses dispositions, et il savait qu'entre les mains de Glurb, et d'Harry, le clan ne pourrait que se porter bien. Les épreuves seraient certainement nombreuses, mais ces Rocs ne se laisseraient pas abattre, et releveraient les défis un par un.
Anadril qu'en a lui, fin la mort. Même si il ne doutait pas que Gorok aurait pu comprendre, l'habitude des secrets et de l'ombre ne l'avait pas quitté. Et il s'était dit que c'était mieux ainsi.

Ils s'étaient fixé comme point de rendez-vous Vangrim. Là, ils partiraient direction Sud-Ouest, et comptaient bien revenir par le Nord-Est...
Dangers, blessures, souffrances, morts les attendraient. Mais l'appel était bien plus fort que tous ces maux.