[BG] Séréna et Darteval

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[hj] Puisqu'il y a maintenant une section ou je peux le poster, je met ici le BG que j'avais écris pour mes persos.
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Trop lointain était le souvenir de mes parents maintenant.
Mais je me rappelle toujours cette cabane qui nous servait de foyer. La vie n'y était pas d'un luxe, mais nous étions heureux, personne ne venait nous y déranger.
Mes parents partaient régulièrement pour aller chercher des provisions, le laissant ainsi sous la garde de mon demi frère, Darteval.

Mais un beau jour, ils ne revinrent pas.
Quelques jours après, je n'avais toujours pas de nouvelles, ou étaient t'ils ? qu'étaient t'ils devenus ?
Puis vinrent des hommes en armure relinquantes et armés jusqu'aux dents.
Darteval me pris alors et ensemble nous quittions le foyer qui rapidement ne fut qu'un tas de cendres.
Ce ne fit que renforcer mon inquiétude, père et mère devaient avoir des problèmes...

Le temps passait, je grandissais...
Darteval était devenu une sorte de père pour moi. Il m'enseignait l'art de me battre, mais je n'avais pas ses facilités et son impressionante musculature.
A cause de ces lacunes, j'apprenais à me fondre aux populations et je devais bien le faire, car c'est moi qui me chargeait de trouver de quoi subvenir à nos besoins dérobant aux marchands ce qu'ils exposaient en public.
Plusieurs fois, Darteval avait du utiliser la force pour régler les problèmes que j'engendrais.
Nous étions vite considérés comme des hors la loi se devant de toujours bouger.

Une vie que peu envieraient, mais je ne m'en plaignais pas. C'était même amusant et surtout reposant.
Quelques minutes suffisaient à gagner ce que d'autres gagnaient en quelques jours, voir quelques semaines.
Je n'oublierais d'ailleurs jamais ce marchand qui me poursuivit pour avoir volé une bricole et qui retrouva son étalage vidé par ses potentiels clients et par mon demi frère.

Bon nombre se forcaient à faire respecter des lois, a instaurer une justice. Ils étaient si pittoyables...
Des marionettes tout juste capables de subvenir à leurs besoins et à gâcher tout leur temps pour y parvenir. Des hommes qui se prenaient pour des justiciers ou des héros incapables de survivre en milieu hostile. Des hommes qui rêvaient d'une vie toute rose. Des hommes qui n'avaient pas compris que le catcalysme était là pour nous faire évoluer, pour nous apprendre à nous adapter et à nous débrouiller dans un monde hostile ou les faibles n'avaient pas leur place.

J'avais moi même réussi à m'adapter et j'avais conblé mes lacunes. Même seule je pourrais me débrouiller car je n'étais pas régi par des hommes qui dictaient ma conduite, je faisais ce que je voulais, là ou il me plaisait, quand je voulais.

A Vangrim, les hommes commencaient à s'organiser et a instaurer des lois: nul vols, nulle violence...
Un clan constitué d'hommes qui ne respectaient même pas leur loi...
C'est aussi à Vangrim que j'entendis parler du clan Shinigami. Il était constitué d'anarchistes, de vrais hommes...

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[hj] Et voici un bg des parents que j'avais écris pour quelqu'un qui a l'habitude de jouer avec moi à ce genre de jeux dans le but de justifier un lien familial. Malheureusement, la personne concernée ne joue plus.
Cette partie peut être utilisée par des tiers qui voudraient s'intégrer à ce qui arrive ici que ca soit le "violeur", un des membre des clans intégrés ou un des rejeton qui amenerait un lien familial.
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Cynia était une femme douce qui se contentait du minimum pour vivre. L'argent n'apportait pas le bonheur et elle avait tout ce qu'elle désirait, un homme, du moins un roc qu'elle chérissait et qui la protégeait, un foyer constitué d'une cabane construite à partir de monceaux de pierre d'une ancienne cité. Gerps était l'image même de sa race, solide comme un roc, il se chargeait de l'approvisionement en nourriture et en eau, les serpents abondaient et suffisaient largement pour nourrir le couple.
Tout se passait bien, rien de plus n'était nécéssaire. Mais les ressources aquatiques commençaient à manquer et bientôt la nappe d'eau serait épuisée.
Cynia avec ses sens plus aiguisés estima qu'elle était plus apte à trouver de l'eau et pendant que Gerps allait chercher quelque rocaille pour aggrandir le foyer et le rendre plus apte a recevoir plus de monde, elle prit le volan de la jeap.

Jamais elle ne serait partie seule si elle avait pu lire l'avenir.
En effet, elle croisa dans le désert une bande de motards armés d'uzi. Sa jeap bientôt n'était plus qu'une caracasse dévorée par les flammes. Ses agresseurs la regardaient tels des chiens affamés. Cynia fut le jouet de ces hommes là durant un temps qu'elle n'arrivait pas a estimer tant il lui semblait long.
Elle mit au monde X enfants. Parmis eux, une éveillée (Séréna), ainsi que...blabla...
Il était impossible de dire qui était le père, si tout ces enfants avaient le même père. Ils portaient tous le même tatouage sur la partie haute de la poitrine, un tatouage en forme d'aile.
Malgré tout ce qui était arrivé, Cynia et son coeur tendre ne pouvait haïr ces enfants qui n'étaient pas voulus. Elle les chérissait comme si ils étaient de Gerps.

L'attaque d'un clan concurrent fut une haubaine.
C'était la confusion totale, le sang se déversait à flots sur le sable.
Cynia prit sa chance et fuya dans le désert prenant avec elle Séréna. Elle aurait voulu prendre les autres avec elle, mais quelques hommes du clan étaient partis les emportant. Elle se jurait qu'un jour elle les retrouverait et les arracherait à cette vie qu'ils n'avaient choisi, qui leur avait étée imposée.
Seul, le voyage dans le désert était périlleux, voir suicidaire. Cynia se rendit compte qu'elle allait mourrir et qu'elle avait condamné son fils avec elle. Elle n'avait plus d'eau, plus de vivres et seulement un couteau pour se défendre.
Elle finit par s'écrouler de fatigue, son enfant dans les bras qu'elle avait recouvert d'un tissu.

Elle se réveilla...
Il y avait du monde, une foule même.
Elle était à Vangrim, dans une pièce close, sur un lit de fortune.
Un humain entra. Il lui raconta qu'il l'avait trouvé dans le désert et l'avait ramené en ville.
Cet homme était bon et proposait son aide si elle était nécéssaire. C'est ainsi que Cynia pu retrouver Gerps...

Ces évenements l'avaient bien évidemment perturbée et changée.
Elle s'était rendu compte à quel point les hommes pouvaient être cruels parfois. Jamais plus elle ne se laisserait faire, elle préferait mourrir, elle arracherait ses enfants de leur situation quitte a tuer tout ceux qui voudraient l'en empêcher.

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Mes mémoires débutées en ce jour.
Je commencerais par écrire ici ce que j'ai vécu. J'ai beaucoup a écrire, je me contenterait de faire de mémoire le survol de mes périples dans le désert et tâcherais en ce jour, alors qu'une hyène fraîchement déterrée fait la course avec mon frère, de tenir à jour ce carnet de route pour qu'il soit plus proche de la réalité.

Ce carnet est la propriété de Séréna et à sa mort propriété des cavaliers du tonnerre. Que la foudre et toute la malchance du désert tombe sur celui qui lirait ces lignes sans en avoir été invité.
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L'inclusion chez les shinigamis fut rapide, tout autant que le voyage qui nous mena à leur cité qui était bien moindre que Vangrim, tant en population qu'en activité.
C'était la première fois que je me joignais à d'autres personnes dans le but de lutter ensemble. Dans le désert, les chanes de survie d'un groupe étaient nettement supérieures à celles d'une personne ou deux.

Dart et moi nous étions très vite adaptés à cette nouvelle vie et nous prenions une part importante dans la vie du clan.
Nous partions régulièrement en expédition pour chercher de quoi reconstruire et agrandir la ville.
Jamais nous ne pouvions rester longtemps au même endroit et à chaque retour en ville, on y trouvait des personnes qui essayaient de se faire respecter par la violence, des personnes qui ne se distinguaient des monstres du désert que par l'existence de ces jambes poilues et sales, des personnes dont la disparition ne laissaient même pas couler de larmes.

Nos voyages nous amenaient régulièrement à Vangrim ou Darteval avait craqué devant les dragster et ou on avait mis nos mus en commun pour lui en acheter un.

Alors que le clan essayait tant bien que mal de s'organiser en cohortes, je m'intérrogeais.
Le clan me faisait de plus en plus penser à une secte et certains commencaient à me monter à la tête. Je me rappelerais toujours les phrases répétitives du genre "filez moi vos mus !".
J'avais alors refusé, non pas parceque je ne souhaitais aider le clan, mais parceque j'avais déjà contribué à mon arrivée et que je ne trouvais pas normal que je sois la seule à le faire.
Peut être que cette réaction était due au fait que j'avais appris à me débrouiller avec ce que j'avais et non en comptant sur les autres et que je trouvais normal que chacun puisse trouver par lui même de quoi se défendre sans avir à profiter de la sueur des autres.

Le besoin de m'éloigner s'était encore fait ressentir, mais cette fois là, je ne savais pas si je reviendrais. Les frères Thoutmosis, de bonnes brutes courageuses avaient tenu à m'accompagner car ils doutaient également. Ils étaient même prêts à me suivre si je quittais et montais mon propre clan.

Le désert était hostiles et contre notre gré, nous furent séparés des frères.
Une fois de plus, nous nous retrouvions à Vangrim. Darteval possédait désormais une moto et je pilotais son dragster.
Darteval qui n'avait pas eu les mêmes doutes que moi fut le premier à prendre cette décision: il n'était plus shinigami, je ne l'étais plus d'ailleurs également.

Nous avions rencontré un groupe de mordus de la mécanique et de la pétarade dont un certain Gurian Notar qui avait trouvé un magnifique van...

Le van fut mis en état de marche et le van fut troqué contre la moto.
Il fallait voir la tête de Gurian, il était heureux de sentir le vent siffler à ses oreilles lorsqu'il roulait.

Mais le plus dur restait à venir.
Le 2nd eveil venait comme par hasard de mettre une nouvelle règle en place. Tout objet détérré sur leur territoire était soit disant leur propriété.
Gurian avait détérré la van avant l'apparition de cette règle et il avait eu des entrevues avec Abethrius chef du 2nd eveil.
Abethrius assurait que le van appartenait au 2nd éveil, mais Gurian au caractère cochon était également mal vu ici et Abethrius n'espérait que le voir disparaître.

Gurian avait annoncé son départ et avait annoncé qu'un de ses amis partirait avec la van. Cette nouvelle était si bien vue qu'il n'y eu pas d'objections, en tout cas, pas à ma connaissance.

La suite indiqua le contraire.
Lorsque le van traversa la ville, les membres du 2nd éveil mirent des coups de boule au van bousillant la peinture et la carrosserie et Abethrius nous traita de voleur et écrasa également son bâton contre le van.

Voleur lui même.
Je voyais le vrai visage du 2nd éveil, des règles qui évoluaient en fonction des évenements lorsque ca les arrangeait. Des dictats envers les étrangers.
Mais comment pouvait t'il y avoir autant de monde dans ce clan ? les hommes aimaient t'il si peu la liberté ?
Le seul que je respectais ici était Gorok, d'ailleurs il n'avait pas pris part à la tentative de cambriolage du van. Au moins il ne s'était rabaissé à l'état de larve rampante, c'était en son honneur.

Gorok malgré son désir de faire respecter ordre et justice ne nous avait pas condamné lorsque nous avions éliminé le terroriste qui sévissait alors et qui mettait des mines sur la route.
Il avait même autorisé Darteval à se faire justice lorsqu'un maladroit avait essayé de le faire tomber de moto.
Malgré les règles stricts, c'était un diplomate caché.

Une fois Vangrim à l'horizon, les nouveaux compagnons purent enfin prendre un peu de repos avant d'harpenter le désert pour le plaisir de rouler.
Nous étions alors 7, nous formions désormais les cavaliers du tonnerre.
Aucune loi ne nous touchait, nous étions libre comme le vent...

Je n'étais pas encore très à l'aise, j'étais la seule femme. Mais aucun n'était méchant, ni porté sur le cul. Il n'y avait aucun préjugé sur le sexe dit "faible".

Des semaines durant, nous visitions les étendues de sable.
Je mettais régulièrement à jour la carte que j'avais dessiné, la cartographie était quasiment complète et toutes les villes connues étaient localisées.

La traversée des terres de l'armée des justes fut animée.
Un de leur membre avait malencontreusement laché sa mitrailleuse. J'allais récupérer l'engin pour le rendre à son propriétaire, mais les freins du van étrangement faiblirent et Darteval écrasa le malheureux.
Mon frère m'expliqua que de toute façon, le piéton était un raciste et qu'il m'aurait traité de voleur si j'avais posé la main sur la mitrailleuse. Il n'y avait personne à pleurer, dans d'autres conditions, cet homme nous aurait poignardé.

Etait-ce ce qui avait provoqué une arrivée massive et soudaine de l'armée des juste ? Je ne savais pas, mais les evenements s'étaient bousculé et seulement après une escarmouche, les cavaliers purent reprendre leur route.

Les jours se suivaient et se ressemblaient.
Un nid par ci, un nid par là, un slalom par ci par là, une mine par ci par là.
Malgré notre passion, nous trouvions tous le besoin de nous poser quelque-part, un endroit ou nous pourrins entreposer et garder nos machines. Nous avions désormais tous notre propre machine mais nous comptions bien en monter d'autres, en trouver d'autres ou en acheter d'autres.

C'est gurian qui le premier tomba sur Jouvence et qui guida ses compatriotes.
Ce n'était guère plus que des ruines, mais assez à l'écart des quelques villes u villages fréquentés.
L'endroit était idéal pour s'installer, peu fréquenté, les cavaliers seraient tranquilles un moment ici.

Chacun pendant un moment s'attela à diverses activités.
Peu à peu Jouvence prenait des couleurs, des ruelles étaient dégagées et des abris remis en état,certains servant de hangars, d'autres de garages ou encore de simples habitations.

Parmis les premiers touristes, on trouvait les membres de la cour des miracles.
Encore une rencontre avec eux qui se solda par une alliance, alliance vite mise à contribution lorsque le chef de la Wtt m'attaqua au sein même des bâtiments en rénovation et que la guerre éclata avec ces soit disant marchands.

Jouvence était reposante, relativement tranquille. Les problèmes étaient rares contrairement à ce que j'avais pu voir chez les shinigamis ou à Vangrim.
Une voleuse récidiviste un jour était venue, une future membre de la cour des miracles. Je crois qu'avec les avertissements qu'elle a eu, elle ne recommencera plus ici sur ses alliés. Que de petits incidents sans importance...

Mais il n'en était pas de même pour la cour des miracles. Elle avait trouvé la cité de ses rêves et était entrée en guerre contre les mercenaires.
Shadizar était loin, mais Jouvence étant relativement calme, je rendais une petite visite à nos alliés, en compagnie de mon frère.

Ici, la communication n'avait pas aboutie. Les mercenaires couvraient leur meurtres par des contrats et en assurant qu'ils ne faisaient que se défendre.
Dart et moi n'interviendrons donc que de façon utilitaire, soignant nos alliés et leur donnant de informations. Dart ne voulait pas mêler les autres cavaliers à cette affaire qui leur était alors inconnue.
Mais il s'avérrait que les mercenaires faisaient bien plus que se défendre, ils massacraient tout les jeunes désarmés de la cour qui se tenaient là.
Celà finit en bain de sang...depuis les mercenaires faisaient 50% de remise sur les contrats concernant les cavaliers.

Depuis cet évenement, j'ai beaucoup voyagé.
Je suis retournée, avec Dart, voir Abethrius à Vangrim, j'ai croisé les effaieus, j'ai fait un rapide passage chez les vrais marchands avant de retourner à Jouvence.
Puis, de nouveau, Shadizar...avant de retourner encore à Jouvence.
Mais comme Vangrim se trouvait sur la route, je rendais encore une petite visite à Abethrius.
Il n'était pas là cette fois là, surprenant lui qui restait toujours cloitré dans un bureau.
Mes pouvoirs me confirmaient son absence, mais temporaire, il était plus au sud.

Mais mon attention était plus attirée par ces hommes...
Des hommes portant une armure que je reconnaissait, une armure que nous avions trouvé lors de nos voyages. Les effaieus...
Ils étaient là dans un van, ils avaient même un hélicoptère. Et cotntrairement à ce que j'avis entendu jusque là, ils étaient doué de parole, nous avions établi un contact qui pourrait aboutir à quelque-chose à l'avenir, même si les effaieus nous avaient bien fait comprendre qu'ils comptaient garder secret leur origine.

Il y avait également Ralph et Frost qui recyclait quelque matériel inutile, ils en avaient pour quelques jours. On le attendait pour transporter le fruit de leur travail.

Abethrius arriva...
Alors que nous entamions les pourparlers, un milicien décida que le van avait été trop bien réparé et envoya 2 balles.
Cet acte lâche et fourbe en pleine discussion avait mis mon frère en rogne. Il avait collé son poing sur la face du dirigeant du second eveil. La discussion était terminé, Vangrim ne voulait pas voir qu'elle avait commis une erreur. elle entendrait encore parler de moi et de mon frère.

Mon frère et moi sortions du territoire du second éveil, mais la milice n'en resta pas là. Un homme peut être trop indiscipliné commis l'erreur de faire parler son fusil à pompe hors de sa zone d'action.
Je ripostais et l'homme s'écroula dans son sang. Qui sait, peut être un jour le second eveil comprendra que la violence ne peut pas tout résoudre, qu'elle ne peut qu'apporter des ennemis là ou il n'y en a pas.

Enfin, je rentrais de nouveau à Jouvence, les nouveaux travaux avancaient bien.
Mais le repaire des cavaliers n'était plus aussi sûr.
Des merenaires se pointèrent. Comment osaient t'ils après les affiches qu'ils avaient placé partout ?
Croyaient t'ils que nous les laisserions prospérer ainsi près de nous avec la menace de se faire égorger pendant le sommeil ?
Après un avertissement et quelques coups, ils s'écipsèrent assurant qu'ils n'étaient au courant de rien.
Celà me faisait rire...
Les mercenaires s'attiraient des ennemis par leur ridicules pratiques et ils ne se mettaient même pas au courant.

Ce retour à domicile fut également l'occasion de revoir Vram, le roc qui avait des bras plus gros que mes cuisses. Il était couvert de sang, je me demandais d'ailleurs si il lui arrivait de se laver. Il avait l'air de s'embêter.
Il proposa à Dart un échanges de grosses baffes amicales...
Et voilà que mon frère accepta la proposition, les deuxbrutes épaisses allaient se mutiler pour le plaisir de se défouler...et qui allait réparer tout ca ?

Heureusement, je trouvais un moyen de vite interrompre leur viril entraînement en annoncant que j'avais détecte des indigènes plus loin.
Mais deux pirates arrivèrent.
Leur mentalité était connue de tous, leur venus ne pouvait rien présager de bon. Come par réflexe, Darteval, Vram et moi même nous mettions en garde prêts à défendre Jouvence. Mais les pirates repartirent très vite sans semer de troubles.

Les indigènes allaient passer un sale quart d'heure. Malgré leur nombre, ils ne purent résister.
Mais en ce jour ensanglanté, j'en voulais beaucoup à mon frère. Il m'avait piqué avec une seringue qui me fit perdre le contrôle de mon corps.
Quelle horreur, je bavais partout, j'avais soif de sang, je ne me souciais même plus de mon corps et d'éviter les coups. Tout ce qui m'importait était de tuer, tuer et faire gicler le sang. Ce n'était pas moi, mais un monstre qui se battait.

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Jour ou j'ai décidé de commencer ce mémoires.
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Depuis ce jour là, je traînes autour de Jouvence et je creuse, je creuse encore. Je ne sais pas ce que je cherches, mais je le trouverais.
Entre deux trous, je prends le temps d'écrire es lignes...
J'avais besoin de le faire au cas ou je deviendrais quelqu'un d'autre et que je trouvais le besoin de me rappeler du passé.
J'ai détérré une hyène, il y a 1 heure et elle fait la course avec le van.

Au moment ou j'ai écris, la hyène fait demi tour vers moi. Il va encore falloir que je me batte. Le van est derrière elle...il rattrape la hyène.
Et voilà encore du sang sur le pare brise...pffff

Il y a des jours comme cà ou j'en ai marre.
Pourquoi les hommes s'entretuent t'ils ? pourquoi veulent t'ils toujours montrer qu'ils ont la plus grosse ? N'y a t'il pas assez d'ennemis dans ce désert ?
Il y a des jours comme ca ou j'ai envie de m'évader, de m'endormir pour me plonger dans le monde des rêves.
Au moins dans ces rêves, on peut construire ce que l'on veut, on peut faire ce que l'on veut et n'inviter que les gens que l'on souhaite.
Une utopie...
Je me demande si l'homme trouvera un jour la paix, hormis le jour de sa mort...


Ca fait plusieurs jours que je creuse.
Depuis cette hyène qui protégeait une combinaison de survie, plus rien. je me demande si je ne cherche pas une illusion, ca ne serait pas la première fois.
Celà fait des mois que Tarik, Rheodoc et Sindid ne répondent plus à la radio, les recherches n'ont rien donné, je crains qu'ils ne soient perdus pour de bon.

Il ne reste plus que 5 cavaliers au lieu de huit à notre apogée.
Gurian s'est trouvé une femme non loin de Shadizar. Ralph et Frost ne sont pas très loins.
Je sens bien que tout le monde est affecté par ces disparitions. Des frères nous ont quitté, même si il reste un espoir de les revoir tant qu'on n'aura vu leur dépouilles, je suis pessimiste.
La cohésion des cavaliers en a prit un coup, que vont t'ils devenir ? je me le demande encore.

Aujourd'hui un nouveau pirate a montré son nez.
Tel un voleur, il suit mes traces et ramasses ce que je déterre.
Celui là est certainement un jeune, car ce qu'il fait ressemble plus à du ramassage de poubelles. Des objets sans intérêt que je laisse derrière finissent entre ses mains. Je me fous complètement de ca, apres tout j'aurais pu ne pas les laisser derrière...

Mais par contre, il s'approche trop de moi et connaissant la réputation des pirates, ca snt le traquenard. Je l'imaine déjà penser "chouette une faible éveillée toute seule, quelle proie facile".
Qu'il vienne, il va avoir des surprises.
J'ai interrompu mes recherches à cause de lui.
Une brève concentration me permet de déterminer qu'un autre pirate se trouve plus loin, vers Jouvence comme par hasard, là ou Ralph se cachait.

Il faut que je rentre en ville, ces pirates ne sont pas là par hasard.
Et voilà que le van de mon frère revient plein de granit.
"Vite Sere, montes, les pirates attaquent."
Et voilà que c'est reparti...on peut pas rester tranquille quelques jours...

Dart me raconte qu'un pirate a attaqué le gourou et qu'il devait repeindre le van en rouge. Il avait également repéré le pirate qui me suivait. Il avait également contacté celui qu'il croyait etre le chef des pirates pour demander des explications et savoir si guerre il allait y avoir ou pas.
Mais pour l'instant, le fautif allait payer, les pirates aux alentours allait être chassés et les pirates étaient, jusqu'à nouvel ordre, bannis de Jouvence.

"J'vais leur montrer c'que c'est qu'la guerrilla si ces bandits de banlieux veulent la guerre. Ils vont voir c'que c'est un cavalier du Tonnerre" n'arretait pas de me rabâcher mon frère.

Un pirate présent près du centre ville explique que les pirates n'avaient pas de hiérarchie et que chacun faisait ce qu'il voulait. Par ces mots, il entendait que l'attaque sur les cavaliers n'était pas du ressort des pirates mais d'individualités peut être un peu trop jeunes.
Quant à Thor, celui que mon frère croyait être le chef n'aspirait qu'à dormir. Bref, celà entendait bien que l'affaire ne le concernait pas. La guerre n'éclaterait donc pas, c'était mieux pour tout le monde. Le pirates avaient déjà fort à faire avec les shinigamis et les travesties divinités pour se permettre de se mettre encore du monde à dos.

Mais comme prévu, nous fonçons droit sur le pirate qui avait agressé le gourou.
Dart fait la moue voyant mes tirs atteindre la cible. Finis ses rêves de repeindre le van...

Cet intermède en plein milieu de mes fouilles a coupé mon élan.
Dart me propose de remplir les coffres avec le granti présent non loin. en quelques jours, la mine était épuisée et les coffres prêts à exploser tant ils étaient pleins.

De retour à Jouvence, je pris ma moto, j'avais besoin de prendre l'air et d'être seule un moment.
Quelle ne fut pas ma surprise sur ma route de trouver le dragster de Rhéodoc.
Non loin, le roc gisait au sol aucune blessure apparente, nul sang jaillissant ou salissant ses vêtements.
Je ne parvins à déterminer si il était toujours en vie.
Aussi, je décidais de le ramener en ville avec ses affaires...

Le corps n'était pas froid comme la mort. Mais je ne savais que faire pour le réveiller et je ne connaissais personne capable de le sortir de son état léthargique.
Je l'installais dans un lit de fortune pour le laisser se reposer et lui appliquait quelques compresses fraîches. Mais rien...que faire...mis à part attendre et espérer ?

Frost appela à la radio.
Il avait trouvé 2 mines dont une de marbre.
Je décidais de repartir pour aller jeter un oeil. Dart semblait trop occupé pour se préocuper de ce marbre qui nous servirait pas avant un moment.

Je percus enfin les 2 carrières et je compris pourquoi Frost n'avait jamais identifié la seconde...
Il y avait une concentration exceptionelle de hyènes et lynx.
Je m'arrêtais pour faire une estimation de mes chances.
C'était osé, mais je voulais savoir, peut être cette mine nous permettrait de finir nos travaux.

Je roulais, moteur au ralenti vers les mines.
Soudain, 2 hyènes énormes surgit de nulle part sautèrent et s'aggripèrent sur mes jambes, enfonçant leur crocs acérés.
La douleur était insupportable, la blessure profonde.
Mais je ne pouvais faiblir ici sans me faire croquer vive par ces hyènes affamées. Je mis le turbo...
Les hyènes trainées sur le sable durent lacher prise. Mais ce n'était que le début, d'autres me faisaient face plus loin et seuls quelques manoeuvres délicates me permirent déviter les terribles morsures.

J'étais cependant arrivée au niveau des mines. Du marbre et encore du marbre, grosse décepttion. Je n'avais plus qu'à repartir loin pour panser mes blessures.
Masi un reflet métallique attira mon attention. Il y avait plus loin un dragster abandonné ainsi que...d'énormes sillons dans le sable. C'était un repaire de vers...il y en avait partout.
Seule et bléssée, je n'avais aucun espoir de récupérer la bécane, je rentrais à Jouvence me reposer un peu.

Mon frère avait fini ses tâches. En entendant mon histoire, d'un commun accord, nous prenions de nouveau le van et prenions la direction du dragster abandonné en prenant soin de contourner les hyènes et lynx.
Cette manoeuvre, même si elle nous avait évié quelques ennuis était perrilleuse.
Les vers nous avaient détecté depuis longtemps et nous avaient encerclé.
Le drasgter était en vue...une horde de vers le gardaient.
Il faudrait faire vite.

Le van s'arrêta à distance raisonnable. Il fallait faire diversion...
Les vers étaient attirés par les vibrations du sol, un marteleur enfoncé dans le sable ferait très bien l'affaire.
En effet, la plupart des vers se ruèrent vers le marteleur et le van.
Dart prit le volant et attendit le dernier moment pour démarrer et appuyer sur le champignon et encore lui avait t'il fallu faire des miracles pour éviter d'en percuter un.

Mais jusque là, tout allait bien, le dragster n'était plus qu'à quelques dizaines de mètres. Quelques vers étaient encore là.
Il ne fallait pas traîner...
Je sautais du van lorsque celui-ci arriva près du dragster.
Une roulade m'amena près de lui.
Une forte odeur de carburant assaillit aussitôt mes narines; pour cause, le réservoir était en tel piteux état quil faudrait un moment pour le réparer.

Bref, l'opération était un échec et déjà des vers se dirigeaient vers moi.
Je faisais de grands gestes vers le van espérant qu'il arrive à temps pour m'épargner une course effreinée contre les vers.
Les secondes qui suivirent me parurent éternelles. Mais Dart arriva à point...

Je me jetais dans le van qui déjà accélérait pour montrer aux vers qu'ils ne pourraient jamais rattraper ce bijoux de technologie.

Pour se donner bonne conscience, et surtout pour ne pas rentrer les poches vides, Dart et moi avons décidé de faire un petit tour.

La chance ce coup-ci nous souriait.
En effet, un gisement d'orbier nous tendait les pierres.
Il y en avait bien assez pour finir les travaux actuels.

Jouvence avait retrouvé son habituel calme.
1 touriste par ci, 1 archéologue par là, rien pour troubler la fin des travaux.
De ruines, Jouvence s'était relevée pour abriter les cavaliers et leur alliés attirant par là ses premiers touristes.
Désormais Jouvence ressemblait plus à un petit village qu'à un amas de pierres.

Des ruelles couvertes d'une fine couche de sable sillonaient entre les bâtisses suffisament nombreuses pour abriter bon nombre de personnes.
Seuls les commerces étaient encore au premier stade; un simple marchand offrant des denrées communes qu'on pouvait facilement déterrer en prenant le temps de se baisser.
Un hotel tout neuf s'était élevé, bien plus grand que les maisonées autour.

Il était temps de passer à autre chose...
Il restait dans les coffres des cavaliers bonnes quantités de ressources diverses.
De nouveaux travaux commençaient...le prochain objectif étant d'édifier un véritable garage.

Et de nouveau, Dart et moi quittions notre belle Jouvence...
Notre route nous amenait une fois de plus à rencontrer Vram qui ne perdait pas le poing.
3 nids se tenaient un peu plus loin. Je n'osais pas faire appel à ma capacité de resentir les choses ou les gens tant il devait y en avoir et surtout je n'avais pas le temps...
Déjà indigènes, loups et vers montraient leur mécontentement ou leur désir de manger.
La bataille s'annonçait longue et vaine à 3...

Notre arrivée avait alléché quelques rejetons permettant à Vram de pouvoir envisager la suite avec plus d'optimisme.
Les louveteaux étaient de piètres combattants. Leur force résidait dans le nombre et l'appel de la faim.
Leurs morsures n'étaient que superficielles alors que les coups qu'ils prenaient les faisaient hurler à la mort.

Je me rappelle pas combien sont tombés.
Je me rappelle en revanche de ces 2 personnes passant probablement dans le coin par hasard attirant par leurs mouvements les vers. Elles nous avaient permis de tenir notre position.

Je me rappelle également cet indigène.
Il avait une carrure impressionante et une musculature qui n'avait rien à envier à un roc.
Ses coups de marteaux avaient forcé Vram a reculer à motié assomé qu'il devait être.
Il était également d'une agilité surprenante, il esquivait et anticipait les coups avec une redoutable efficacité.
Voyant sa première cible lui echapper,il se tourna vers moi un rictus aux lèvres.

J'esquivais les premiers coups.
Ma position devenait difficile entre lui et les loups. Alors que ma silhouette commençait à s'estomper, je sentis une morsure au mollet suivi d'un gigantesque poing qui me coupa littéralement le souffle.
Je tombais à genous. Je me rappelerais toujours ce regard noir de haine qui criait victoire avant d'avoir tué l'éveillé.
Il en avait oublié mon frère qui, voyant ca s'était piqué pour devenir un véritable fou de guerre.

Oh non, le trio ne s'avouait pas vaincu. Vram chargeau à nouveau après avoir récupéré et mon frère frappait sans se soucier de son propre corps.
Cet intermède m'avait permis de récupérer et de me relever pour envoyer une rafale.
Mais l'indigène était toujours debout. Même un ver n'aurait pu résister à de telles blessures. Jamais encore, je n'avais combattu une telle chose, ca oui ce n'était pas humain de telles prouesses.
Il essayait même de fuire vers les nids pour se soigner.
Mais c'était déjà trop tard pour lui, tout ce qu'il avait pu faire, c'était donner l'alerte.

D'autres venaient encore. Mais le trio après une lutte acharnée vint à bout des agresseurs.
Mais il n'était pas envisageable à 3 de pouvoir détruire les nids. A peine seraient t'ils atteint que des hordes réagiraient.
Seule la mort frapperait...

C'est finalement à l'incontournable Jouvence que Dart et moi nous reposions.
Je repensais à cette bataille. Le genre de bataille qui ne se gagnait qu'en s'unissant. Mais l'homme préférait se quereller...comment vaincre ces ennemis ?
Malgré moi, je m'étais battu comme un animal et je dois dire que ca m'a défoulé. Au moins j'avais l'impression de me battre pour une cause, contrairement aux moments ou je dois me défendre contre ces hommes pour survivre ou aider le peu de proches que j'ai.

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Pour m'occuper, j'écris ces lignes. Je n'ai pas souvent le temps d'écrire les choses présentes.
Entre deux lignes, je m'occupe d'aménager cette pièce. Mon laboratoire. Ma maison. L'endroit ou je me reposerais et ou j'espere ne pas être dérangée.
Le soleil vient à peine de se lever. Ces rayons qui ont tant tué viennent de frapper la fenêtre du laboratoire mettant en évidence le fouillis.

Une goutte vient de tomber sur la page.
"Cynia...ou es tu ? Tu me manques tant..."
Ce moment de solitude me permet de me replonger dans le passé, de me tourner vers la petite fille que j'étais avant d'être séparée de ma mère.
"Tu me reconnaîtrais pas tant je suis différente, tant je suis différente de toi.
J'ai si besoin de toi...
Même si je veux paraître forte, je sais que je vais finir par craquer et moi même ne puis dire ce qu'il adviendra."

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[écriture difficilement lisible]

..rt m .i. to...ours qu'u. ho..e ne d.it .as ple..er et po...ant ca fai. du b... .. ce .om... de .e la..ser .ller à ma p.... .
[/écriture difficilement lisible]
Ca me rassu.e pre.que.
Il a tord et parceque c'est ce qu'il croit, je ne peux me confier à lui. Il est si différennt aussi. C'est là que je réalise que je ne suis pas réellement sa soeur. Mais j'ai tant besoin d'y croire....
Faut que j'arrêtes de déprimer, je vais aller me changer les idées.

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Celà fait plusieurs jours que je passe la plupart de mon temps dans ce laboratoire.
J'ai fait quelques expériences et me suis découverte un nouveau don que je mets en pratique. Les cavaliers sont désormais au courant et pourront bénéficier de ce que je pourrais apporter.

Un don spécialisé et d'un grand secours lors de combats.
Pfffff ne suis-je bonne qu'à tuer ou détruire ?
Faut que je me fasse une raison, je suis une mutante avec les avantages et défauts que ca apporte. Je dois assumer et accepter ce que je suis avant que je devienne folle...