La route était longue, les PiraTes véhiculés avaient pris de l’avance sur le reste du groupe, ils serviront d’éclaireurs.
Au sud de Liberté, un nid de bestioles agressives attira l’attention. Le clan de l’Armée des Justes était en train de chasser. Le nid fut immédiatement revendiqué propriété PiraTes.
Une missive fut envoyée pour prier les humains de plier bagages, quelques baffes pour appuyer la demande. La réponse des Justes, plusieurs tires de magnums. Le décor est planté, ils ne fuiront pas.
Sans attendre le reste du groupe le combat s’engagea entre les premiers PiraTes et les humains déterminés. Stratégie simple tenir en attendant les autres tueurs d’enfants.
Plusieurs jours d’attaques, les deux lignes tenaient, les pertes s’équilibraient, les Justes bien équipés en véhicules et armement causaient des dégâts aux barbares du désert.
L’escarmouche devait prendre fin, le bloc PiraTes enfonça la défense des Justes, les coups étaient puissants, violents, précis, trop pour une armée encore inexpérimentée au combat rapproché. Les seigneurs du chaos éliminèrent toute forme de vie dans le périmètre et le nid fut détruit dans la foulé. La route dégagée les PiraTes pouvaient se rendre tranquillement sur la ville à quelques lieux.
Une fois sur place, les squatteurs prirent possession du moindre quartier, un pillage en règle s’organisa.
Liberté était une ville bien tenue, pas de rats dans les rues, des habitantes élégantes et raffinées.
Un regroupement de Justes au nord de la ville nous indiquait que les propriétaires ne souhaitaient pas notre présence. Tanpis, nous resterons encore un peu.
Une deuxième bagarre éclata entre les deux clans, des bruits de mâchoires cassées et de têtes fracassées se faisaient entendre, les PiraTes cognent, l’Armée des Justes encaisse.
Après une très rapide distribution de taquets les bad boys étaient les seuls en ville, Liberté était tombée aux mains des PiraTes et le restera à leur convenance.
La ville fut vidée de ses richesses, de jolies humaines violées par d’hideux mutants.
Par respect pour le clan des humains, clan de braves, pas de pleureuses ni mytho inventant des exploits imaginaires, aucun saccage inutile, pas d’incendie volontaire, Liberté serait laissée comme nous l’avons trouvée, sauf quelques femmes enceintes de plus.
Après avoir confisqué des véhicules motorisés et de belles armures appartenant à des humains généreux, plus rien ne justifiait la présence du clan belliqueux sur ces terres. L’envie de commettre de nouveaux méfaits et de vivre de nouvelles batailles se faisait sentir.
La sonnerie du départ allait retentir d’une minute à l’autre…