[Fusion]Cérémonie entre Pirates et Main Divine

Cathedra. Un petit hameau survivant au milieu du désert d’Orkembor. Une oasis au milieu de la poussière. "Tu es poussière, et tu retourneras poussière" comme l’avait lu Arès et il l’avait repris dans son oeuvre. Arès a été un homme autrefois. Puis les mutations ont modifié sont corps en un mélange de muscles et d’écailles. Ces êtres sont appelés des rocs de par leur ressemblance à la pierre. Imposant donc. Et quand Arès traverse le petit village, tout le monde se tourne sur son passage en signe de soumission et de respect. Car il leur a apporté ce qui manque dans le désert : l’espoir. Cet espoir existe dans chaque rassemblement d’hommes. Mais en ces lieux, c’est la foi qui unie ces hommes et femmes.

Mais tout n’est encore que ruines. Quelques tentes en bordures du village, des rebuts vivants de rapines et autres activités nécessaires à la survie. Puis un muret tenant lieu de rempart. Une esquisse de fortification plutôt. Et en son sein, le hameau proprement dit. Un amoncellement de pierres polies par le sable et des monceaux de bois en guise de toiture. Mais la vraie richesse se trouvait en son centre : la fontaine du village. La source d’eau et donc de vie au milieu du désert. Sur cette place centrale se dressait face à la statue les quartiers religieux, symbole de la présence divine en ces terres. Ainsi le voyageur en arrivant à Cathedra, longeait l’artère principale et débouchait sur la source de vie, et face à elle, le symbole de Dieu.

Arès contemplait sa cité sainte, et une larme perla le long de sa carapace. Machinalement, il la récupéra et l’absorba comme on lui avait appris. Des petits gestes simples pour rester en vie dans le désert. Mais depuis quelques temps Cathedra devenait le théâtre de pillages, et la peur s’était insinuée dans les moindres interstices du mortier qui maintenait une cohésion : la foi. Les gens vivaient dans la peur des pirates et pour eux, Dieu les avait abandonné. Arès avait fait ce qu’il a pu pour rassurer mais il avait du finir par se faire une raison. La foi ne reviendrait qu’une fois les raids des pirates terminés.

Voilà pourquoi ces derniers arpentaient l’artère principale de Cathedra sans subir la moindre attaque ni les quolibets habituels. Et surtout sans le sang de son peuple abreuvant le sable… Thor, ayant laissé son véhicule à l’extérieur de la ville, se dirigeait la tête haute vers Arès et ses lieutenants, face à la fontaine de vie. Un silence s’était répandu comme une tornade de sable sur toute la ville. Arès n’avait déjà savouré ce silence que lors des prières collectives fortement recommandées. Une façon plus agréable de rendre hommage à dieu que d’effectuer des sacrifices d’hérétiques.

Droit, stoïque et hautain forcément, Arès accueillit son égal ainsi que ses lieutenants. Et il prit la parole de sa voix de stentor afin que tout le monde l’entende distinctement :

En ce jour béni, nous avons le privilège de voir grossir les rangs des fidèles à Dieu. Car ceux qui ont été considérés jusqu’alors comme hérétiques sont désormais le bras armé de Dieu. Respectez les, adulez les, priez pour leurs saluts, priez pour qu’ils puissent à leur tour convertir des fidèles sur la voie sacré de Dieu et par la même, l’espoir. Nous sommes tous unis, nous sommes fidèle à Dieu, nous sommes chargé d'ouvrir els yeux au monde, nous sommes les Divins Pirates !
Maintenant que la cérémonie commence. Prenez la nourriture qui vous sera mise à disposition car ceci est mon corps. Buvez jusqu’à plus soif le vin qui coulera à flot, car ceci est mon sang.
Que la fête commence !

A ces derniers mots, les étalages des marchands donnant sur la place principale s’ouvrirent, laissant place à de la nourriture à foison, et du vin (béni) en quantité. Bien sûr, un œil exercé repèrera des marchands armés un peu partout, sans doute pour canaliser et éviter tout débordement… du à la liesse sans nul doute ?

Puis Arès montra à Thor le chemin qui menait à ce qui avait du être une cathédrale autrefois. Il lui chuchota à l’oreille quelques mots auxquels Thor répondit par un hochement de tête. Arès et Thor donnèrent quartier libre à leurs lieutenants et s’enfoncèrent dans la fraîcheur de l’ombre octroyée par un édifice érigé au milieu de ces ruines.

Plus tard dans la soirée, des feux d'artifices furent lancés et illuminèrent la ville de mille feux. Les Divins Pirates allaient enfin pouvoir amener Dieu auprès de chacun... de gré ou de force, ils retrouveront l'espoir et la Foi.
Le nouveau clan dirigé par Thor allait-il changé Orkembor ? Voilà ce qui défilait dans la tête d'Arès alors qu'il rejoignait son bunker enfoui. La dernière chose encore intact en cette ville de l'ancien temps lui servait désormais de maison. Il aimait y retrouver ce sentiment de solitude et de calme tout en étant au centre de la ville... L'omniscience en quelque sorte.

Maintenant, il fallait un monument à la gloire de Dieu...

Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 09/01/2006

Dimanche jour du seigneur, le clan des Divins PiraTes vient de naître.

Deux clans en guerre s’unissent pour n’en faire qu’un, cela tient du miracle.

Les anciens PiraTes découvrent peu à peu le sens du mot religion, chacun à son rythme,

- Kssrol déposa un MU (volé à Max) dans le tronc d’une église
- Zitoun s’excusa après avoir tué un homme en soutane qu’il prenait pour une prostituée venant faire concurrence aux siennes.
- Wicca promit de faire une prière même très courte avant de violer une none.
- Brutus adore le vin de messe même un peu trop
- Ddgarion d’accord pour déménager de la chapelle dans laquelle il s’est aménagé un loft spacieux.
- Kyrwin va rendre à la famille la tête du défunt missionnaire croisé dans le désert.

Arès nous a montré le chemin, nous possédions la force et la maîtrise des armes il nous a offert la Foi pour décupler notre courage. Les Divins PiraTes tueront toujours pour s’enrichir mais maintenant ils le feront avec la Foi et partageront avec Dieu quand il viendra à eux. En attendant il y a les coffres personnels pour le stockage des butins.

La ville de Cathédra devient le nouveau repère du clan belliqueux, tous spécialement formés pour l’accueil des voyageurs fortunés, d’aventuriers en quête de sensation extra forte.

Les Divins PiraTes ont déjà or et biens matériels à foison, un clan aussi puissant se doit d’avoir une ville digne de son rang.

Un monument extraordinaire, synonyme de grandeur part sa beauté, de puissance part son gigantisme, de conquête part sa richesse, pourrait exprimer la suprématie du clan dans ce nouveau monde.
Pour plus de Foi, source du courage suprême, dans le respect de notre deal avec Dieu, ce monument lui serait destiné.

pirat

La fête battait son plein. Même enfermé dans son bunker souterrain, Arès entendait la joie de vivre envelopper Cathedra.

L'espoir renaît, ô mon Dieu. Nous allons réussir...

C'est alors que retentit l'explosion. Terrible, puissante, mortelle. Une lumière aveuglante. Arès en resta tétanisé.

Mon Dieu ? Est-ce ta réponse à mes prières ?

Puis Arès retrouva la force de bouger et se dirigea vers la porte. Le silence était ettouffant. Une fois dehors, Arès se dirigea vers l'autel en ruine de la cathédrale. La fontaine au centre de la ville n'était plus qu'un trou. Les bâtiments, poussières. Seul le bunker avait résisté.
Dans le sable devenu du verre, Arès distinguait des traces sombres. Ce qui avait du être les habitants de Cathedra... Arès voyait la pluie de débris tomber du ciel, pourtant il se dirigea, hébété, vers l'autel.

Et là, dans ce décor apocalyptique, il entendit Dieu lui parler distinctement. Un roulement de tonnerre, des éclairs, puis cette voix douce et malgré tout empreinte de puissance à l'état pure.

Arès, mon fils. Tu es l'élu. Je t'ai choisis et protéger de cette attaque de Mes ennemis. Tu avais réussi. L'espoir renaîssait et Mes ennemis viennent d'essayer de l'anéantir. Mais ils ont échoué car tu es vivant. Je t'ai touché par Ma grâce et tu vengera ces martyrs. Va Mon fils, et exerce Ma terrible Vengeance. Ainsi soit-il !

Arès était à genoux, en transe. Dieu lui avait parlé. Dieu lui avait confié une mission. Les responsables allaient payer. Il retrouva alors la lettre d'Abéthrius. Il savait. Il allait payer.

Arès pleura ses morts, et partit pour Vangrim...

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