Deux mois étaient passés. Les redoutables barbares n’avaient pas oublié cette superbe ville de Vangrim et sa petite milice ridicule.
Un superbe restaurant haute gastronomie pratiquant des prix exorbitants avait attiré l’attention des gourmets.
Une horde de Divins PiraTes prit place autour des tables habituellement réservées aux personnalités du Second Eveil.
Les jolies serveuses avaient l’air tendues. Un orchestre commençait à jouer une douce musique. La commande fut passée rapidement, le patron venait d’être prié d’apporter tous ceux que contenait sa cuisine et surtout sa cave, les fauves avaient faim.
Les plats défilaient les uns après les autres, dans un chahut indéfinissable les ventres se remplissaient, les bouteilles se vidaient, les serveuses consentantes étaient emmenées dans un coin discret pour quelques câlins affectueux, les non consentantes prenaient le même chemin.
La fête battait son plein, quelle ville accueillante, cela faisait plaisir de savoir qu’il y avait encore des endroits civilisés dans ce monde en perdition.
Un roc proche du coma éthylique s’approcha du chanteur et lui réclama une chanson douce que lui chantait sa maman. L’artiste ne la connaissait pas. Une machette mit fin violemment à sa carrière, il ne chantera plus jamais.
Les rires montèrent en puissance, les trois musiciens prient de paniques tentèrent une sortie en courant, le premier fut moins rapide que la balle de magnum qui lui perfora le crane. Le second courait dans le vide, une main puissante l’avait agrippé et ses pieds ne touchaient plus terre, il fut plaqué au mur et crucifié avec des fourchettes. Un concours de fléchette s’improvisa, 10 points dans les yeux, 15 dans le nombril, par manque de fléchette des scalpels furent lancés . Le troisième tétanisé par la peur se jeta à genoux aux pieds d’un humain en implorant sa pitié, mauvaise idée, un marteau de guerre lui brisa la main et le deuxième coup la totalité de ces dents, douleur plus crise cardiaque le cœur du pauvre bougre venait de lâcher.
Vangrim, ville si hospitalière savait recevoir. Le patron du restaurant ne présenta jamais l’addition, quelle classe, encore plus fort c’est lui qui distribua des pourboires à chaque membres de la horde, jusqu'à vider sa caisse, puis son coffre caché derrière un tableau.
Etant des guerriers du grand monde les Divins PiraTes le saluèrent en emportant ses deux filles et sa femme pour la route, lui promettant de revenir pour le récompenser de son accueil, il avait l’air ravi…
L’ordre était vaincu….Le chaos régnait en maître dans ces lieux autrefois si paisible.